mardi 30 juin 2009

classement


un jour prochain, je vais devoir m'atteler à un petit exercice de sauvergarde des images. Car mine de rien, le disque dur seremplit lentement mais sûrement. Cependant il serait dommage de simplement déplacer le problème d'un stockage DD à un stockage CD. Et c'est là que l'exercice justifie son aspect "remis à plus tard" ^^. Classer, thématiser (ce mot doit bien exister), supprimer aussi sans doute... que de temps et d'effort pour une photothèque efficace et utile.

Me désespérant sur ma paresse légendaire, j'ai cherché à prendre conscience du problème pour estimer l'effort à fournir. Après tout, il n'y que 3 ans à repenser, trier et recompiler (sans compter les 20 cd ou dvd photos par ordre chronologique environ. Et après ça on va me dire que ce n'est que du virtuel, que ce n'est pas la vraie vie ou le monde en grand. Bon une petite douceur avant de reprendre le cours sur la photographie publicitaire. Un peu de sérieux.

fraicheur


Amusant comme l'air du temps parle de l'air qu'on a l'air, du temps qu'on attend, du temps de l'air et de l'air autant. Une paire de jours de chaleur et voilà que tout l'été est annoncé ainsi.
il ne manque plus que les agriculteurs pour se plaindre d'une probable secheresse fondée sur les prévisions de l'opinion publique. Pourquoi ne peut-on pas se contenter du jour présent, de se dire simplement qu'il fait chaud sans en imaginer les perspectives, et les angles morts de voies sans issue.

Bien sûr c'est orageux et comme on dit ici "s'il ne pleut pas encore c'est qu'il va pleuvoir". Sagesse populaire ou évidence temporelle d'un amusement à dire des lapalissades et autres langues de bois. Je préfère pour supporter la chaleur ambiante me souvenir d'un petit jardin parfumé dans une maison de peintres. La ville était désertée pour fêter le nouvel an en famille, en amis. J
e marchais sous le soleil dans des rues desespérement vides. assis sur un banc de briques chaudes, je regardais nager les pétales de roses, à l'ombre d'un autel éteint. Petite pause dans mes longues heures de marches au coeur d'une ville fantôme, désespérement muette.

dimanche 28 juin 2009

56130


St Dolay, commune frontalière entre la Bretagne et les Pays de Loire, est un petit lieu sympathique dans un joli écrin de verdure, à quelques sauts de la Vilaine. C'est ce qui arrive quand on est à Nantes et que l'on décidede parcourir quelques kilomètres à vol d'oiseau.
Le macif armoricain offre quelques ondulations, un paysage de forêts, des bocages, l'océan et des paturages. Voyez aussi des maisons, qui passent du blanc de Loire au granit, des ardoises au nord aux tuiles du sud qui accompagnent les vignes et les cultures maraichères.
Bien sûr le noir des routes brisent un peu cette envie d'évasion. mais sans cela le voyage aurait été plus difficile. voici donc! Garé près de l'église, je fais une pause sous un ciel changeant. Petite ambiance.

vendredi 26 juin 2009


petite flamme

j'ai laissé se fâner les fleurs,
puis accepté la pluie en mon coeur,
sous le ciel girs des jours qui passent
et se perdent sans mémoire, sans bruit.
j'ai renoncé à recevoir des nouvelles,
me suis dit que ta vie devait être plus belle,
perdu confiance en mes rêves et projets.
j'ai tangué, dérivant sans sombrer,
avec cette petite flamme fragile,
un temps faible et vascillante,
avec cette force encore battante
qui me disait, "fais le, fais le pour elle."
Et je me suis abîmé les ailes,
incapable du voyage migrateur.
Si j'en crève dans mes jours de silence,
il reste la belle histoire et ton sourire,
tout la richesse de mes jours présents
comme un coffret précieux tout contre moi.
Voilà! Si peu. Si lointain. Tout est là.
La flamme fragile et vascillante,
petite chaleur qui me garde en vie
quand chaque matin je me dis
"c'est pour toi". C'est toujours pour toi.
Alors avance, brille haut et fort.
Vis ta quête. tu as le souffle du dragon,
tu as la passion de toutes essences.
Parfum inaltérable. Caresse inoubliée.
J'ai gardé chaque instant, heureux et tristes.
J'ai vécu un peu, mais fort. Courte vie...
Malgré les pluies et les froids, je vais bien.

S. ..

mardi 23 juin 2009

parfum


Le Chèvrefeuille, à l'odeur reconnaissable de si loin, comme un figuier qu'on suit au gré des vents. En plaine floraison malgré les gouttes de pluies qui perlent et se suspendent, en collier, en toile d'araignée, tandis que les parfums chauds, suaves et ronds s'expriment aux premiers rayons du soleil suivant, déjà presque couchant.

Invitation à parcourir les chemins pour découvrir dans les haies si souvent martyrisées, cette plante "aromatique". Une balade de sens, ou le nez marche plus vite que vos pieds et ou la lumière parfois, au lieu de frapper de plein fouet cette plante parfois si envahissante, peut devenir l'outil de magie pour qui prend le temps de regarder un peu.

samedi 20 juin 2009

demoiselle


amusant de regarder voler les libellules, exercer leurs manoeuvres et acrobaties pour se promener à loisir dans la fraicheur d'un ruisseau.

Petit jeu de lumière par les rais des feuillages environnants. Décollage qui aurait sans doute plu à Oehmichen.

Volez, volez demoiselles! C'est le bal silencieux des libellules. je continue ma route.

vendredi 19 juin 2009

illusions


il faut parfois savoir perdre ses illusions et renoncer à ses rêves. Il est heureux cependant d'être rêveur et de cueillir ce que la nature nous offre, pour transformer le temps d'un regard une racine boueuse en en joli poisson.
Et déjà je repense à ce film qui m'a fait rêver longtemps "Fish", que je ne peux que conseiller. pour reprendre la formule, " des racines fortes, pour des ailes légères".
Prenez le temps de vous évader, de balades inutiles entre amis, en familles, solitaires à après tout, puisque c'est la philo du bac voici un sujet "que gagne -t-on à perdre son temps et que perd-on à gagner du temps?" question existentielle peut-être sur le temps et les valeurs qu'on lui accorde, qu'on y associe, le sens qu'on lui donne et les intentions qu'on lui prête.

mardi 16 juin 2009

masserac (re suite^^)


j'avais posé ma tente bien protégé du vent, entre deux jolies maisons tandis que les taupes profitaient joyeusement de la douceur printanière pour amuser la galerie. Couverture en guise de matelas et d'isolant, duvet et c'est parfait.

lundi 15 juin 2009

massérac (suite)


le matin, sur les marais près de Paimbu passent les hérons et résonnent les coups de fusils. Rien de bien rassurant pour mon chien qui étonnemment ne s'est pas enfui, pour une fois.
Nous pouvons donc continuer la balade et profiter de la fraicheur, des perles de rosée sur les toiles d'araignée, l'herbe humide qui se couche à chaque pas.

dimanche 14 juin 2009

massérac

Dites Stop!

au nord de la loire atlantique, un petit village... une nuit sous la tente, une journée au soleil et quelques photos, dont celle ci. Il est vrai qu'il n'est pas facile aujurd'hui de prendre une photographie sans voir une poubelle, un panneau routier ou un bout de fil qui traine. bien sûr certains sont champions du monde de la manipulation image, pour embellir ou dénaturer, selon le point de vue, faire rêver ou ôter la vie...
mais il faut bien admettre que quelques défauts ont parfois de jolies qualités. Ainsi, on obtient l'unicité du lieu, de la personne, du moment et le souvenir se crée.
Après tout il faut penser à la richesse du temps pour agir en cohérence.

mercredi 10 juin 2009

portrait


j'aime souvent me balader parmi le public d'un spectacle, non pas pour piquer les sacs à mains ou terrifier les hommes jaloux, mais pour cueillir des émotions, des moments de vie, des scènes insolites.
Celle ci en est une. Un chien bien protégé soulève sa tête et regarde autour de lui, tremblant. Alors tandis que la propriétaire est occupée à suivre la scène en cours, je crée une histoire entre ce chien et moi, l'espace d'un instant, quelques secondes d'une rencontre, le temps d'une photo.
je me suis souvent dit que la photo passerait un jour, plus par le portrait d'un animal dans les bras de son maitre, qu'un portrait de famille intergénération, pour la simple raison qu'on vit aujourd'hui bien plus avec son animal de compagnie qu'avec ses parents ou petits enfants. Question de temps.

mardi 9 juin 2009

lundi 8 juin 2009

jour de pluie


jour de pluie et jour d'orage. la Loire agite ses flots impétueux tandis que le vent bruisse buissons et feuillages, emportant pour un bal magestueux, les cigognes haut perchées.
Des tâches de lumières courent en tous sens, au gré des rayons des brèves éclaircies qui déchirent l'épaisse couche nuageuse, grise et lourde. Rideau de pluie qui clapote frénétiquement, éclair lointain sur les marais de l'estuaire et le vent de nouveau qui pousse vers les terres, les ondées si généreuses et bienfaitrices.
Et déjà les parfums d'un sol chaud, détrempé. Et déjà la lumière forte, puissante, éclatante sur le lit d'un fleuve heureux de sa marée montante qui écume et moutonne au galop enfantin.

samedi 6 juin 2009

géant!

Nantes,

durant trois jours, deux géants se promènent en ville pour lancer la biénale Estuaire entre Nantes et St Nazaire. Et comme toujours quand il s'agit de féérie, de rêverie, de magie, le public répond présent pour accueillir comme il se doit le travail des artistes, ces marionnettes géantes au visage si expressif.
il est vrai que j'aurai pu vous mettre de bien belles photos, étant donné tout le parcours suivi et les sourires que m'ont procuré ces journées.
Aussi je ne peux que vous inviter à aller visiter les sites officiels qui vous donneront une information plus complète, une vue d'ensemble.

j'ai choisi cette photo, qui à mes yeux, hors mis le rapport de taille, apporte une ambiance et dévoile quelques ficelles.

http://www.nantes.fr/culture/actualites-culturelles/2009/estuaire-2009-nantes-saint-nazaire/la-geante-du-titanic-et-le-scaphandrier.html

jeudi 4 juin 2009

petite selection photo


pour le plaisir des yeux et des souvenirs, regard sur le passé que permet la photo, cet arrêt sur le temps, ces moments de vie figés. il y a tellement de photos sur le yahoo. début mars 2006, et 750 000 visiteurs plus tard, restent les dossiers qui font exploser le disque dur. heureusement, j'ai une copie sur CD car c'est toujours dommage de perdre des giga souvenirs et des mégas créations ^^. Et oui selon l'outil et le domaine, on trouve du vocabulaire, naissent des expressions. trève de bavardages et découvrons ensemble ou redécouvrons:

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ha long, Vietnam

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France, paris, jardins du luxembourg

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nuremberg, Allemagne

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Kerdantec, côte atlantique, France

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mon père


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Lorraine, Frontière luxembourg


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têt, Nantes, France

bonne journée

mercredi 3 juin 2009

le temps des cerises


les merles sont les premiers à se lever et les derniers à se coucher. Difficile donc de les devancer dans un cerisier, même équipé d'une bonne échelle et plein de bonne volonté.
Mais il arrive malgré tout, que l'on sauve une poignée de cerises de ce picorage intensif pour les savourer amoureusement avec un petit air en tête sous le ciel bleu.

Facile d'user de sa plume quand on est au sommet de la branche et que d'autres essayent de gravir les échelons.

lundi 1 juin 2009




exposition à Nuremberg finie, plus qu'à trouver la suivante et... la suivante encore... et la suivante. voilà qui me rappelle la chanson de Jacques Brel "au suivant". merci à toutes les personnes qui se sont dévouées pour rendre cela possible.

on y croit et on repart ^^. Reste à connaitre si le bilan qui va m'être envoyé sera aussi optimiste que moi.