vendredi 4 décembre 2009

chemin



la nuit fut sans étoile
et la journée sans lune.
je marche de caillou en caillou.
un carillon lointain:
les heures du matin.
Chemin sinueux ou sentier étroit.
de plaines en forêts,
de mains en poches,
le coeur au froid, je marche.
Tourterelle sur son fil.
merle fuyant le buisson.
tout se perd d'horizon.
j'entends la rumeur
mais ne vois que mes pas.
les brouillards se consument
aux braises qui me restent
et me portent à la vie.
battement de coeur,
grattement de pas,
tintement lointain.
Ne manque que la berceuse de ta voix.
tout semble si lointain
au quotidien des jours,
ma belle amour.

S. ..

vendredi 27 novembre 2009

bon appétit




l'influence des voyages
se retrouvent dans l'assiette
et tout se mélange,
se compose,
se marie à merveille,
pour un festival de saveurs.

dimanche 18 octobre 2009

mercredi 14 octobre 2009

orchidée


dire pourquoi je prends plaisir à découvrir cette maison à chaque fois, je ne sais pas. Peut être à cause de la vie qui y règne, des ambiances, des petits bouts de chose jamais vraiment finis, un peu comme des esquisses qu'on prend plaisir à effleurer du bout des doigts, parce que c'est permis contrairement au tableau fini. Alors descendant l'escalier aux marches hautes, si bien que je redoute toujours une descente trop rapide, mon regard s'est arrêté sur une touche de violet.

lundi 12 octobre 2009

automne



plus aucun doute, l'automne est arrivée.

mercredi 30 septembre 2009


exposition et rencontre culturelle

jeudi 17 septembre 2009

stand AEVN


les étudiants de nantes participaient à la manifestation "A l'asso" qui se tenait hier soir sur le campus lettres et sciences humaines. l'occasion d'aller voir d'anciens professeurs et pourquoi pas de proposer une exposition photos sur Hanoi. Les premiers contacts sont positifs, reste à confirmer.
en attendant, une petite présentation du stand Vietnam.


hanoi


de multiples villages constituent la capitale vietnamienne et de nombreux alentours en feront partie un jour. cela me rappelle Nantes pour son agglomérat avec Doulon, Chantenay, Bouffay... Aujourd'hui il manque un pont pour venir visiter le village natal du général Giap et cela oblige à un détour de 20km sur une route digue, en passant par des paysages humains toujours impressionnants. J'avais envie de m'arrêter à chaque marché, chaque fête, chaque sourire. Mais déjà que parcourir un kilomètre demande parfois beaucoup d'efforts, ... Pagode du village et explication des symboliques, photos d'enfants dans la cour, promenade dans les vieilles rues pavées de briques rouges, apprentissage du décorticage mécanique du riz, ... etc. une journée riche d'enseignements et de richesses au coeur.

mercredi 16 septembre 2009

des pêches


cette année a été un raz de panier pour les fruits du potager paternel. En temps ordinaire, il y en avait déjà trop, mais là, les caisses se succèdent et je ne suis plus.

J'en profite cependant pour faire quelques essais photos en focale fixe, un nouvel objectif tout simple et pas cher en 50mm. j'espère que cela va m'aider dans mon travail pour progresser un peu plus.

j'espère que tout va bien chez vous. bonne journée...

lundi 7 septembre 2009

coquillage


petite halte en bord de mer
pour profiter d'une chaleur clémente.

vendredi 28 août 2009

papillon




un papillon sur un chapeau

pour avoir la tête plus légère.

Profitez que le ciel est beau

et profitez d'un grand bol d'air.

jeudi 20 août 2009

mémoire


Hanoi, moment simple qu'est celui de partager un verre en terrasse. Ce n'était pas parfait, des chaises restaient vides et mon ignorance nous faisait garder silence. Nous écoutions le temps qui passe autant que la circulation.
Je garde le souvenir de cette journée comme l'une des plus heureuses de ma vie. Oserais je le dire encore, Hanoi tu as été l'écrin merveilleux pour accueillir des coeurs qui ne demandaient qu'à battre, des sourires à s'offrir et des mains à tenir.
La fraicheur de ces fruits partagés me manquent plus encore tant il pleut si souvent.

dimanche 16 août 2009

chat ...


Chasseur de grenouilles qui s'agite dans les roseaux au bord d'un petit étang. Je vois sa queue levée se faufiler entre les herbes, puis quelques rayures onduler un pas souple, mais éviter de se mouiller les pattes.
Et petit bond avant d'entendre un "plouf". Raté! La grenouille est partie. La tension retombée, le chat remarque ma présence. n'aies pas peur, je ne chasse pas les chats.

jeudi 13 août 2009

nouveau recueil

Acheter Exil


Acheter Exil

En silence

L'usure de l'absence,
L'éternité de l'attente
Pour l'espoir de quelques mots,
Simples en présence.
Si précieuse richesse
Que d'exister encore
Pour ranimer le coeur,
Réchauffer mon corps transi,
Glacé si loin de toi.
Et déjà me manquent
Les courts moments
Des baisers timides,
Des tendres étreintes,
Des Yeux qui s'enflamment
Pour des mots cachés
Entre nos mains serrées
A ne plus se lâcher.
Trop courts instants,
Si longs silences.
Je lutte encore.



Tempête

En chaque jour qui passe vide

Je barre, dérive sur l’océan

Agrippé à ses flots tempétueux.

Trempé d’effroi aux nuits glacées

Je m’accroche à déchirures.

Des soleils fourbes aux pluies d’orages

A trop user pour rester debout,

De toute la force d’une promesse.

Que l’océan si vaste soit il

Finit toujours par un rivage.

Tonnerre lourd et sombres nuages

Je me cramponne à mes espoirs.

L’orage est là. Tout s’agite. Sois fort.

Folie, je tangue en tous les sens.

Un contre temps à savoir où je vais.

Au matin, tu verras sur le rocher

L’ombre fatiguée mais patiente.

Ignore le périple infernal

A souffrir autant que d’absence

Et souris moi à pleines mains.

Le vrai voyage commence ici.


mardi 11 août 2009

tomate


Mon papa m'a apporté une tomate, enfin plusieurs pour être précis. Tout est alors une question de lumière pour se rendre compte qu'il m'a apporté un petit peu de son coeur.

dimanche 9 août 2009

petit dragon


petit dragon lointain, découvert au hasard d'une promenade à Hanoi. J'ai grimpé sur le petit muret d'une pagode pour voir la lourde cloche qui pendait, mais je me suis arrêté devant ce gardien écaillé de porcelaine.
Je me suis rappelé Mircea Eliade qui disait qu'avant que le serpent ne soit dans l'arbre pour tenter Eve avec la pomme du savoir dans l'arbre de la connaissance, des histoires précédentes parlent d'un dragon qui offre cette connaissance aux hommes. Passage d'un bienfaiteur à un dieu jaloux, passage d'un homme avide de connaissance, qui grandit comme un enfant sous la protection divine à celui qu'on laisse dans l'ignorance pour son plus grand malheur, que l'on chasse.
Voilà qui fait réfléchir sur ce que l'on attend d'une force supérieure, mais surtout de l'interprétation de ce pouvoir à des fins plus terre à terre.

samedi 8 août 2009

plume



Comme si une plume
Contenait tous les mots
Pour tâcher de son encre
Le blanc immaculé,
Le linceul du coeur,
Vive, au caractère sauvage,
A offrir tout au vent.

S. ..

jeudi 6 août 2009

melon


j'ai retrouvé un goût oublié. Un melon frais avec un verre de porto. Un repas pris à Lavelanet. Un souvenir de randonnée. Lumière du jour sur la peau du fruit.

mercredi 5 août 2009

cappadoce

Peut-être ce projet se réalisera-t-il. Une exposition sur la Cappadoce, un écrin photo pour accompagner un orchestre étudiant. Voilà une partie de mon energie actuelle. tu vois je continue de me batailler contre moi même, de croire que c'est possible, de croire que tout est possible, même quand l'évidence est là. L'energie du desespoir ou son contraire, qui le sait vraiment.
Un petit échantillon de souvenir dans la vallée aux pigeons, où les hommes ont creusé la roche tendre. Les pigeons fournissent l'engrais et cela permet de l'ajouter à la richesse géologique de volcans aujourd'hui éteints pour cultiver les fruits et la vigne. Je me souviens avoir cueilli sur l'arbre des abricots délicieusement chauds et cherché bêtement les rangs ordonnés de vignes alors qu'elles étaient à mes pieds, en petits tas de salade. Tu peux rire de moi, je le fais tant de fois moi même. Après tout si le voyage me permet d'apprendre, alors je veux bien en passer par là.

vendredi 31 juillet 2009

paris

Le long des quais de Seine
Je marche. J'erre. J'avance
Les mains en poche.
Paris, je me sens seul
Sous un soleil trop chaud.
Je regarde les bateaux
Et les vélos jouer clochette.

J'ai posé mes pas
Mais le coeur n'y est pas.
Des touristes s'émerveillent,
S'enlacent deux à deux.
Paris, en fantôme déguisé
Tandis que râle encore
Un parisien furieux.

Quand les mouettes rieuses
Se bercent ou se chamaillent,
Paris, une heure passée
Aux vagues des péniches.
Un chemin trop rapide
A pousser une porte
Sur un espace vide.

S. ..

mardi 28 juillet 2009

citation


Il faut aider l'enfant à lire: celui qui semble savoir lire ne doit pas être abandonné trop tôt au tête à tête avec ses livres; celui qui hésite un peu doit être secouru, encouragé...


(Natha Caputo)

Je cherchais une citation pour le plaisir des mots, pour la mettre dans un coin de ma tête et y réfléchir longuement. mais voilà qu'elle se dérobe, que ma vision se trouble et que des mots semblent s'effacer, pour en délivrer un sens caché.

"Il faut aider celui qui semble être abandonné trop tôt, celui qui hésite à être secouru..."

Peut être est ce l à la force des mots que de permettre aux idées des s'émanciper, de grandir, de former de nouvelles idées, de les échanger, de les noter parfois pour ne pas les oublier, un temps.

crépuscule

On a beau savoir le soleil présent au quotidien, il y a des jours qui marquent plus que d'autres.

lundi 27 juillet 2009

jeudi 23 juillet 2009

goutte à goutte

un jet d'eau au milieu d'un parc que l'on remarque à peine. un petit carré qui rafraichit le passant, si celui ci pense encore à passer par ici.
des gouttes d'eau qui s'envolent et retombent avec fantaisie dans la lumière du jour. reflets du ciel, inversion de l'espace à suspendre les sapins par la racine.
des gouttes qui se créent, se déforment et rejoignent le bassin avant un prochain tour de manège.
petites perles d'eau douce échappées d'un collier invisible, pluie de quartz sur le tamis d'un joaillier richissime ou maladresse qui entraine dans sa chute les cristaux pleins d'éclats.
Les bulles d'une limonade, d'une coupe trop pleine.

mardi 21 juillet 2009

il pleut

le vrai miracle n'est pas de marcher sur les eaux ni de voler dans les airs:
il est de marcher sur terre. (Houeï Neng)

lundi 20 juillet 2009

rose


Un été au parfum des roses. Il suffit parfois de se baisser un peu pour se grandir beaucoup, d'offrir une senteur délicate au parfum des jours, d'y encrer sa mémoire sur un bout de papier, pour se souvenir d'un banc, du chant d'un siffleur, d'une brise légère.

Comment s'ancrent nos souvenirs sinon par la chimie de parfums particuliers, d'odeurs reconnaissables aux premiers instants, liées de bonheurs, de peurs ou de sempiternelles attentes. Roses pétales, couleurs uniques malgré la profusion de ce jardin fleuri.

Parfois nous trouvons sans chercher vraiment l'objet qui devient quête, source de vie, force de rêve, élan fou de passions. Parfois encore avec la même facilité se dérobe, s'absente, s'éteint, s'essouffle, ce soupir de vie qui pensait que le ciel suffisait à le porter, assez vaste pour le contenir longtemps, mais impalpable. Ainsi dit le poète, tant que durent les roses, ainsi rêve le passant, tant que parfum s'expose.

A l'ombre d'un pin vert sur la butte qui domine une rivière de toute sa rondeur, je me suis endormi un instant, espérant que par mes rêves tu puisses respirer en sourire, une rose rougie d'un moment amoureux. On ne devrait pas regretter d'avoir été heureux.

dimanche 19 juillet 2009

promenade


ciel changeant, petit vent joueur à pousser les nuages, à balancer les fleurs et soulever les poussières. Je marche dans mes vieilles chaussures qui vont finir par me laisser pieds nus tant le bout est usé. Elles grignottent les graviers gris ternes avant de s'évader sur les sentiers de terre. C'est l'heure du plein soleil entre deux ombres lourdes, le moment des papillons.

samedi 18 juillet 2009

Nuages


Nuages, à guider le soleil

Dans son demi sommeil.

Aux pluies chaudes de l’été,

Les jours prêts aux matines,

Naissent des arcs-en-ciel,

A l’antipode Ether

Transpercé des rayons

D’un divin géomètre.


Feuillage vert intense.

Branches hautes qui se dansent

Dans la masse boursouflée

D’un troupeau se traînant

Tout en gris, tout en blanc.

L’asphalte s’est parfumé de pluies.

Les nuages ont poussé le soleil.

Les ramures roucoulent, immobiles.


S. ..

vendredi 17 juillet 2009

mercredi 15 juillet 2009




"le temps s'en va, le temps s'en va, madame; las! Le temps, non, mais nous nous en allons."

(Pierre de Ronsard)

portrait


Te dire pourquoi je préfère aujourd'hui prendre une personne en photo q'uun animal ou un coucher de soleil me serait bien difficile. Et pourtant j'y ai réfléchi longuement. Mais soyons franc, c'est le congénère qui m'interesse.
Voilà pourquoi j'ai envie de dire "où avons nous mis notre humanité?" Droit à l'image, droit à la publication, droit à prendre un monument en photo... droit qui est en fait devoir, obligation, interdiction. le mot droit a de fait bien changé ce qui nous informe pleinment sur notre société finalement et son évolution. le droit de soi au devoir de tous les autres.
le choix des mots comme pour les publicités, où l'on vous dit "seulement une gellule par jour ou une dose quotidienne" et que je pense avec sourire "obligation d'une dose par jour jusqu'à la fin des temps pour des effets non médicamenteux mais qui font comme si". Quand la croyance surpasse, dépasse et écrase le coeur, alors nous perdons notre humanité.
De même je m'inquiète de voir tous ces photomenteurs qui gomment les antennes, les voitures, les panneaux... pour atteindre un esthetisme pictural qui n'a pas lieu d'être en temps en photographie. et non contents de changer l'écrin de vie, brisent un diamant pour un faux galet peint.
Que pourrions nous dire aujourd'hui des photos du début du siecle si jolies à nos yeux, si on avait enlevé les charettes, les sabots crottés, les pauvres, les sales, les laids...? Voilà une perte de mémoire qui passe par la case écologie sociale, pour ne pas dire eugénisme dont on connait les conséquences ou tout est jetable et où chacun doit paradoxalement se faire une gloire personnelle de son vivant et disparaitre sans trace, brûlé sur sa barque wiking.
Doit on confondre "monde transmis à nos enfants tout beau, tout propre" et "image moralisée sélectionnée, normalisée, tribalisée et limitée dans un souci de jeunisme et de pseudobeauté" où le seul critère est "perte du défaut visuel" autrement dit, ce qui fait justement l'âme d'un lieu, de la personne de l'histoire.
Où sont les êtres humains qui finissent par se sentir laids ou indignes de photos à force de voir des photos (tout en gesticulant derrière les caméras en reportage tv) qui n'en sont plus parce qu'on a tout effacé de la personne pour garder l'essentiel: deux pupilles sur un vague individu qui n'est plus lui même au milieu de nulle part? Le photographe poète a perdu sa ride,son pli de vêtement, sa tâche de café, son voisin qui passe au loin, bedonnant.
Je proteste! ^^ vous êtes beaux et belles. Faut il encore comprendre que chaque photo est une histoire et que si l'histoire est bien racontée, alors la photographie fait sens et le spectateur comprend pour mieux partager. Non, je ne veux pas entendre "c'est une belle photo", mais "c'est un beau moment de vie".
Alors tu commences à comprendre qu'il est essentiel de partager celui là et beaucoup d'autres, qu'il y a de l'humanité en tout et que l'homme, bien qu'il doit être protégé ne doit pas finir comme tabou photographique sous des prétextes falatieux quasireligieux d'une caste de voyants voyeurs bien plus aveugles à visionner un monde qui n'existe pas par facilité.
Nous restons des enfants à refuser la frustration de voir le monde tel qu'il est et à refuser sa beauté pour le changer sans le connaitre, alors qu'on ne sait finalement pas s'adapter à lui et qu'il semble plus facile d'obliger le monde plutot que soi même.
Ouvrir les yeux et s'obliger à apprendre à maitriser l'outil, la lumière, à respecter l'homme, est ce si difficile que cela, si incompatible, si infernal? Un peu de modestie, un peu d'humanité et des photos qui nous ressemblent...


mardi 14 juillet 2009

danse du feu

Amusant de voir les yeux pétiller d'étincelles, comme ces petites gerbes incandescantes qui montent au firmament pour espérer s'ajouter aux étoiles. Amusant de voir les enfants tourner autour du feu comme une danse primitive à jeter une brindille, un fruit, accrocher une tartine de pain au bout d'un bout de bois et d'en savourer avec plaisir et delectation, la douce chaleur à fondre en bouche. Feu de passion, feu de vie, brasier improvisé pour répéter sans cesse l'histoire naïve d'une humanité dans son petit moment de bonheur.

lundi 13 juillet 2009

opération réussie


à la prochaine les gamins qui poussent plus vite et plus haut que moi ^^

vendredi 10 juillet 2009

Couffé


En pleine vacances scolaires les neveux remplissent les jours comme ils peuvent. Alors essayons de donner aux enfants quelques heureux souvenirs pour implanter en eux, qui sait, des passions futures, des envies de balades à la campagne, de montage de toiles de tente, de dialogue, de partage tout simplement. Peut-être que l'imaginaire local, que la fantaisie des lieux autant que leur chaleur leur seront agréable.

jeudi 9 juillet 2009

bon anniversaire bonhomme

Je sais, j'ai un peu d'avance. Mais je pensais à toi parmis tant de choses que toutes ces choses n'avaient soudain plus aucune importance.
Alors petit homme, toi qui grandit sans que je le vois vraiment, j'espère que tu sais trouver l'équilibre entre l'enfance à préserver et l'adulte à devenir. J'aurais aimé t'aider en cela, mais malgré un anglais limité de part et d'autre, je me souviens ta patience autant que tes yeux ronds.
Que t'ai je donné? Le sait-on un jour ce qu'on donne aux enfants, ce qu'on transmet par notre façon d'être, par nos attitudes, nos paroles, notre cuisine ratée, les moments uniques d'une vie qui continue lentement mais inexorablement. Que reste-t-il dans l'enfant de tout ce que l'on est quand il devient peu à peu, pas à pas, avec la force qui est la sienne et les faiblesses qui sont les notres, un monsieur.
Bon anniversaire à toi. Que ce passage symbolique d'un numéro à un autre, soit le témoin de ton ascension à l'abre de vie. Que tu puises amour et sagesse dans la fontaine de jouvence pour une prospérité future utile. J'espère que tu seras généreux et que tu sauras quand il est nécessaire d'aller vers l'autre, que tu seras de ces êtres qui tendent la main pour rapprocher du coeur et révéler en chacun leur beauté et leur richesse.
je voulais te dire tout cela aujourd'hui. I wish, I hope, I believe... quels mots conviendraient le mieux pour te dire simplement tous mes souhaits pour les moments à venir, les rêves créés, les attentes espérées, les projets à réaliser. peu importe, vas au delà des mots.
D'ici là, que le moment présent soit fête et rire, joie partagée et rempli de tout ce que tu souhaites sans que je puisse vraiment l'imaginer. L'important étant de sourire au présent pour toi et pour les tiens. Sans doute est ce là le plus beau cadeau que tu puisses leur faire.
Alors à bientôt, fils, à bientôt bonhomme, si possible.

mercredi 8 juillet 2009

avoir Eté

je suis parti dans les chemins creux marcher un peu, juste un peu, pour oublier les coups du sort et les plaisanteries du destin. dure journée sur laquelle il faut passer pour avancer, pour rester debout, pour se dire qu'on est plus fort que cela et que l'on continue d'y croire. Après tout ce qui est manqué peut être un appel à réessayer et réussir.
Je suis en repérage. je me dis qu'une banque d'images m'aidera pour les projets futurs, pour avoir sous la main le nécessaire, pour garder en mémoire ce monde qui change, ces gens qui vieillissent autant que moi, ces lieux qui muent peu à peu.
Alors entre deux averses je cueille à ma façon la marguerite. je me dis qu'il y a suffisamment de couleurs ici pour y revenir un jour, pour avoir une ambiance champêtre, vallonnée, variée. Qu'en quelques mètres on peut passer de la montagne à la forêt, à la mer, aux marais, aux champs... et entre tout cela, des marguerites nombreuses, envahissant tout un fossé, profitant d'un talus, d'une pente douce qui finit en chemin caillouteux et où commence finalement l'infini d'un imaginaire.
Voilà, pour toi, l'image d'une marguerite aux heures chaudes du soleil.

mardi 7 juillet 2009

matin

Aux premières heures chaudes de la journée, les roucoulements se font plus intenses. Lissage de plumes, premiers bonds de branches en branches, premiers envols aussi.
Passer de la fenêtre ouverte à l'escalier résonnant en mon écho, des marches à la porte métallique lourde à pousser dont la peinture s'écaille peu à peu, et de l'entrée vieillie au chemin goudronné, bosselé de racines invisibles pour passer sous les branches basses chargées de pigeons, de pommes de pin et d'aiguilles résineuses.
Rituel quotidien au levé du jour tandis que gambade le chien en zigzag infinis. Sempé a bien raison, c'est le chien qui sort le maître bien souvent, en sont témoins les pigeons du matin.

samedi 4 juillet 2009

la pluie


Un peu de fraicheur fait du bien.
Bon dimanche...

vendredi 3 juillet 2009

chevaux


Une journée difficile, mais tu vois, j'ai essayé d'être fort. Ce qui ne m'a pas empêché d'aller faire un petit tour en solitaire le long de la Loire pour me poser un peu. Je suis allé prendre un bain de vent, sentir la chaleur sur mon coup et les embruns sur ma peau. Ca fait du bien parfois de retrouver un petit coin au calme, tout de vert vêtu et galopant de vagues.
Galop disais-je? Ceux là n'étaient pas franchement près pour une course. le ventre rempli d'herbes grasses, les sabots entre deux mondes, ils profitaient de cette journée estivale. Je les enviais à ma façon. J'ai repris la route du canal, bosselée à souhait pour éviter l'empressement d'un retour incontrôlé et suffisamment dangereux pour croiser deux véhicules. pas grave! Je n'étais pas pressé.

Bien triste quand j'y pense mais ne pouvant rien y faire, j'évite d'ajouter trop de pensées inutiles ou de me laisser emporter dans des chemins sans issue.
Un an à peine, même pas, qu'il est opéré et ré-opéré et encore opéré. Tout cela pour rien. Même résultat qu'avant cela. Peut-être même pire. Difficile à encaisser d'un coup. Demain de nouveau le médecin, les analyses et les effets pervers plus efficaces que ceux escomptés.
Allez! Continuons puisqu'il le faut. Essayons d'être fort et offrons un sourire à ce visage vieilli si vite. Je pourrais toujours revenir ici un peu plus tard. J'espère pas trop tôt, voilà tout.

mardi 30 juin 2009

classement


un jour prochain, je vais devoir m'atteler à un petit exercice de sauvergarde des images. Car mine de rien, le disque dur seremplit lentement mais sûrement. Cependant il serait dommage de simplement déplacer le problème d'un stockage DD à un stockage CD. Et c'est là que l'exercice justifie son aspect "remis à plus tard" ^^. Classer, thématiser (ce mot doit bien exister), supprimer aussi sans doute... que de temps et d'effort pour une photothèque efficace et utile.

Me désespérant sur ma paresse légendaire, j'ai cherché à prendre conscience du problème pour estimer l'effort à fournir. Après tout, il n'y que 3 ans à repenser, trier et recompiler (sans compter les 20 cd ou dvd photos par ordre chronologique environ. Et après ça on va me dire que ce n'est que du virtuel, que ce n'est pas la vraie vie ou le monde en grand. Bon une petite douceur avant de reprendre le cours sur la photographie publicitaire. Un peu de sérieux.

fraicheur


Amusant comme l'air du temps parle de l'air qu'on a l'air, du temps qu'on attend, du temps de l'air et de l'air autant. Une paire de jours de chaleur et voilà que tout l'été est annoncé ainsi.
il ne manque plus que les agriculteurs pour se plaindre d'une probable secheresse fondée sur les prévisions de l'opinion publique. Pourquoi ne peut-on pas se contenter du jour présent, de se dire simplement qu'il fait chaud sans en imaginer les perspectives, et les angles morts de voies sans issue.

Bien sûr c'est orageux et comme on dit ici "s'il ne pleut pas encore c'est qu'il va pleuvoir". Sagesse populaire ou évidence temporelle d'un amusement à dire des lapalissades et autres langues de bois. Je préfère pour supporter la chaleur ambiante me souvenir d'un petit jardin parfumé dans une maison de peintres. La ville était désertée pour fêter le nouvel an en famille, en amis. J
e marchais sous le soleil dans des rues desespérement vides. assis sur un banc de briques chaudes, je regardais nager les pétales de roses, à l'ombre d'un autel éteint. Petite pause dans mes longues heures de marches au coeur d'une ville fantôme, désespérement muette.

dimanche 28 juin 2009

56130


St Dolay, commune frontalière entre la Bretagne et les Pays de Loire, est un petit lieu sympathique dans un joli écrin de verdure, à quelques sauts de la Vilaine. C'est ce qui arrive quand on est à Nantes et que l'on décidede parcourir quelques kilomètres à vol d'oiseau.
Le macif armoricain offre quelques ondulations, un paysage de forêts, des bocages, l'océan et des paturages. Voyez aussi des maisons, qui passent du blanc de Loire au granit, des ardoises au nord aux tuiles du sud qui accompagnent les vignes et les cultures maraichères.
Bien sûr le noir des routes brisent un peu cette envie d'évasion. mais sans cela le voyage aurait été plus difficile. voici donc! Garé près de l'église, je fais une pause sous un ciel changeant. Petite ambiance.

vendredi 26 juin 2009


petite flamme

j'ai laissé se fâner les fleurs,
puis accepté la pluie en mon coeur,
sous le ciel girs des jours qui passent
et se perdent sans mémoire, sans bruit.
j'ai renoncé à recevoir des nouvelles,
me suis dit que ta vie devait être plus belle,
perdu confiance en mes rêves et projets.
j'ai tangué, dérivant sans sombrer,
avec cette petite flamme fragile,
un temps faible et vascillante,
avec cette force encore battante
qui me disait, "fais le, fais le pour elle."
Et je me suis abîmé les ailes,
incapable du voyage migrateur.
Si j'en crève dans mes jours de silence,
il reste la belle histoire et ton sourire,
tout la richesse de mes jours présents
comme un coffret précieux tout contre moi.
Voilà! Si peu. Si lointain. Tout est là.
La flamme fragile et vascillante,
petite chaleur qui me garde en vie
quand chaque matin je me dis
"c'est pour toi". C'est toujours pour toi.
Alors avance, brille haut et fort.
Vis ta quête. tu as le souffle du dragon,
tu as la passion de toutes essences.
Parfum inaltérable. Caresse inoubliée.
J'ai gardé chaque instant, heureux et tristes.
J'ai vécu un peu, mais fort. Courte vie...
Malgré les pluies et les froids, je vais bien.

S. ..

mardi 23 juin 2009

parfum


Le Chèvrefeuille, à l'odeur reconnaissable de si loin, comme un figuier qu'on suit au gré des vents. En plaine floraison malgré les gouttes de pluies qui perlent et se suspendent, en collier, en toile d'araignée, tandis que les parfums chauds, suaves et ronds s'expriment aux premiers rayons du soleil suivant, déjà presque couchant.

Invitation à parcourir les chemins pour découvrir dans les haies si souvent martyrisées, cette plante "aromatique". Une balade de sens, ou le nez marche plus vite que vos pieds et ou la lumière parfois, au lieu de frapper de plein fouet cette plante parfois si envahissante, peut devenir l'outil de magie pour qui prend le temps de regarder un peu.

samedi 20 juin 2009

demoiselle


amusant de regarder voler les libellules, exercer leurs manoeuvres et acrobaties pour se promener à loisir dans la fraicheur d'un ruisseau.

Petit jeu de lumière par les rais des feuillages environnants. Décollage qui aurait sans doute plu à Oehmichen.

Volez, volez demoiselles! C'est le bal silencieux des libellules. je continue ma route.

vendredi 19 juin 2009

illusions


il faut parfois savoir perdre ses illusions et renoncer à ses rêves. Il est heureux cependant d'être rêveur et de cueillir ce que la nature nous offre, pour transformer le temps d'un regard une racine boueuse en en joli poisson.
Et déjà je repense à ce film qui m'a fait rêver longtemps "Fish", que je ne peux que conseiller. pour reprendre la formule, " des racines fortes, pour des ailes légères".
Prenez le temps de vous évader, de balades inutiles entre amis, en familles, solitaires à après tout, puisque c'est la philo du bac voici un sujet "que gagne -t-on à perdre son temps et que perd-on à gagner du temps?" question existentielle peut-être sur le temps et les valeurs qu'on lui accorde, qu'on y associe, le sens qu'on lui donne et les intentions qu'on lui prête.

mardi 16 juin 2009

masserac (re suite^^)


j'avais posé ma tente bien protégé du vent, entre deux jolies maisons tandis que les taupes profitaient joyeusement de la douceur printanière pour amuser la galerie. Couverture en guise de matelas et d'isolant, duvet et c'est parfait.

lundi 15 juin 2009

massérac (suite)


le matin, sur les marais près de Paimbu passent les hérons et résonnent les coups de fusils. Rien de bien rassurant pour mon chien qui étonnemment ne s'est pas enfui, pour une fois.
Nous pouvons donc continuer la balade et profiter de la fraicheur, des perles de rosée sur les toiles d'araignée, l'herbe humide qui se couche à chaque pas.