mercredi 8 juillet 2009

avoir Eté

je suis parti dans les chemins creux marcher un peu, juste un peu, pour oublier les coups du sort et les plaisanteries du destin. dure journée sur laquelle il faut passer pour avancer, pour rester debout, pour se dire qu'on est plus fort que cela et que l'on continue d'y croire. Après tout ce qui est manqué peut être un appel à réessayer et réussir.
Je suis en repérage. je me dis qu'une banque d'images m'aidera pour les projets futurs, pour avoir sous la main le nécessaire, pour garder en mémoire ce monde qui change, ces gens qui vieillissent autant que moi, ces lieux qui muent peu à peu.
Alors entre deux averses je cueille à ma façon la marguerite. je me dis qu'il y a suffisamment de couleurs ici pour y revenir un jour, pour avoir une ambiance champêtre, vallonnée, variée. Qu'en quelques mètres on peut passer de la montagne à la forêt, à la mer, aux marais, aux champs... et entre tout cela, des marguerites nombreuses, envahissant tout un fossé, profitant d'un talus, d'une pente douce qui finit en chemin caillouteux et où commence finalement l'infini d'un imaginaire.
Voilà, pour toi, l'image d'une marguerite aux heures chaudes du soleil.

1 commentaire:

  1. destin, Destin, quand tu nous tiens... divinité aveugle et inflexible, il soumet à lui toutes les autres... de façon qui déplait. On ne dit jamais "chouette, un bonheur m'est arrivé, c'était le destin!" mais plutot "merde, v'la un coup dur du destin"... Le dieu des malheurs et des damnés, quoi.
    Pour ma part, je préfère passé, présent et avenir, les trois nanas qui habitent au pied de la fontaine de vie, sous l'arbre du centre du monde. Un équilibre de ces trois concepts me permet d'affronter les rafles du quotidien.
    Chacun ses divinités tutélaires ! ^^
    Allez allez, je te souhaite bien du courage ;-)
    bob

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