mardi 7 juillet 2009

matin

Aux premières heures chaudes de la journée, les roucoulements se font plus intenses. Lissage de plumes, premiers bonds de branches en branches, premiers envols aussi.
Passer de la fenêtre ouverte à l'escalier résonnant en mon écho, des marches à la porte métallique lourde à pousser dont la peinture s'écaille peu à peu, et de l'entrée vieillie au chemin goudronné, bosselé de racines invisibles pour passer sous les branches basses chargées de pigeons, de pommes de pin et d'aiguilles résineuses.
Rituel quotidien au levé du jour tandis que gambade le chien en zigzag infinis. Sempé a bien raison, c'est le chien qui sort le maître bien souvent, en sont témoins les pigeons du matin.

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